"Les réseaux sociaux
n'aiment pas la transparence". L'UFC-Que Choisir, après avoir analysé
les conditions contractuelles des trois principaux réseaux sociaux
existants, Facebook, Twitter
et Google+, critique le manque de clarté concernant l'utilisation des
données personnelles de leurs membres. "Ces textes, accessibles
uniquement sur leur site internet, sont illisibles", se plaint
l'association. Des chartes longues et difficiles à décrypter,
d'ailleurs souvent uniquement disponibles en langue anglaise.
"Les
informations essentielles (responsabilité, récupération des données sur
les divers terminaux, etc.) sont morcelées et distillées de manière
éparse dans les conditions, au point qu'il est impossible de savoir
l'étendue des données collectées", ajoute l'UFC-Que Choisir. Le but
recherché, selon l'association : "alimenter l'opacité du contrat, pour
arracher un consentement global lourd de conséquences".
Facebook, Twitter
et Google+ peuvent utiliser toutes les données enregistrées par les
utilisateurs, y compris celles qu'ils ont été supprimées. "Quel que soit
le degré de confidentialité souhaité par l'utilisateur, les réseaux et
les tiers peuvent exploiter à loisir les données. (...) Par exemple, une
photo de vacances, quelle qu'elle soit, pourrait servir à illustrer un
spot publicitaire sans consentement préalable et spécifique ni
contrepartie", déplore l'association. Les utilisateurs sont aussi la
cible de publicités ciblées, et les trois réseaux sociaux s'octroient le
droit d'altérer les données de ses membres sans avoir à se justifier :
"Bon nombre de consommateurs ignorent donc que le réseau dispose de la
faculté de modifier ou de supprimer l'accès au service fourni, et
potentiellement aux données mises en ligne, sans que jamais sa
responsabilité ne puisse être engagée".
L'UFC-Que Choisir demande donc aux trois réseaux sociaux de supprimer
ou de modifier les clauses jugées abusives sous peine d'une action en
justice, et invite l'ensemble des utilisateurs à rejoindre le mouvement
"Je garde la main sur mes données" et à signer la pétition mise en ligne.
source : journaldunet.com
source : journaldunet.com
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