Société de services française spécialiste du cloud computing,
eNovance conclut une deuxième levée de fonds. A hauteur de 6 millions
d'euros, elle a été réalisée auprès de son investisseur historique
Odyssée Venture, ainsi qu'Entrepreneur Venture et BNP Paribas.
eNovance
propose historiquement une offre d'infogérance centrée sur Amazon Web
Services (AWS) et RackSpace. "Nous serons bientôt à même d'infogérer
également des systèmes reposant sur Cloudwatt", confie Raphaël Ferreira,
co-fondateur d'eNovance. Parallèlement, la société s'est lancée plus
récemment dans la conception, l'intégration et le support de clouds
privés pour des grands comptes.
En
matière de cloud privé, "nous avons décidé de nous spécialiser sur
OpenStack", explique Raphaël Ferreira. La SSII entend d'ailleurs jouer à
fond sur ce mode de différenciation technologique. "Nous sommes d'ores
et déjà le 7e plus gros contributeur au projet OpenStack au niveau
mondial, et le premier en Europe. L'idée est de devenir incontournable",
pointe-t-on chez eNovance.
Cap sur l'international et les très grands comptes
Partant
de là, la société de services française a commencé à bâtir des offres
de cloud verticalisées basé sur OpenStack. Une première solution a déjà
été construite : un cloud privé conçu pour orchestrer des développements
et gérer des cycles d'intégration continue.
Mais pour séduire
les grandes comptes internationaux, eNovance se devait de se développer à
l'international. Un projet qui fait d'ailleurs parti des premiers
objectifs de sa nouvelle levée de fonds.
Déjà présent à Montréal, l'acteur compte s'implanter aux Etats-Unis dès
cette année, puis en Asie (à Singapour) l'année prochaine. Objectif
affiché : se doter d'une plate-forme de support en 24/24 et 7/7, et
élargir la force de frappe commerciale.
De 60 personnes
aujourd'hui, eNovance prévoit d'atteindre 100 salariés d'ici la fin de
l'année, et entre 150 et 200 en 2014. En ligne de mire : le renforcement
des équipes de développement et d'infogérance. Pour anticiper ces
objectifs de croissance, une restructuration a déjà été lancée pour
doter la société d'un management intermédiaire. Pour l'heure, Raphaël
Ferreira anticipe un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros en 2013,
contre 3,5 millions en 2012. "Notre objectif est de réaliser 50% du
chiffre d'affaires à l'étranger d'ici deux à trois ans", conclut-il.
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